Analyses
ACHATS D'ELECTRICITE ET GESTION DU RISQUE APRES LA CRISE DE 2022, LE CAS DU CONTRAT «BLOCS+SPOT»
Télécharger : Synthèse de l’étude SEA Conseil en stratégie / Haya Energy Solutions
Résumé :Le secteur énergétique a connu une crise sans précédent en 2022. L’impact a été violent pour l’ensemble des acteurs ; des producteurs aux clients. Les opérateurs se sont adaptés et continuent de le faire, des législateurs aux fournisseurs, en passant par les clients. Ces logiques passent par une évolution en profondeur des achats : intermédiation ou groupements du côté des clients, modification des offres du côté des fournisseurs, notamment dans une approche de partage des risques en faisant évoluer les contrats proposés. Cette note se propose de dresser un état des lieux de ces évolutions et de faire un focus sur la traduction contractuelle de l’équilibre entre partage des risques et de la valeur : le contrat Blocs+Spot.
LES ELD EN 2023 : MOINS NOMBREUSES MAIS PLUS FORTES
Télécharger : SEA Les ELD en 2023 23052023
Résumé : Depuis 20 ans, le secteur énergétique se transforme à marche forcée, de la dérégulation à l’ouverture à la concurrence, de la fin des monopoles au développement des énergies renouvelables, de la crise climatique à celle des ressources naturelles. Depuis plus de 100 ans, des opérateurs locaux traversent cette transformation : les ELD (Entreprises Locales de Distribution ou d’Energies – ELE). Comment ces entreprises, nées de la volonté d’acteurs locaux, le plus souvent publics, de voir se développer les énergies en réseaux sur leurs territoires, traversent ces évolutions ? Quel est leur positionnement ? Leurs activités ? Leurs modèles pour le futur ? Cette note se propose d’apporter des éléments de réponse.
GÉOTHERMIE : L'ÉNERGIE RENOUVELABLE OUBLIÉE ?
Télécharger : état des lieux des marchés de la géothermie 03052022
Résumé : La sortie des hydrocarbures est une évidence de moins en moins contestée. Le boom des énergies renouvelables est une réalité, et qu’elles soient dominantes dans le mix énergétique à moyen terme, un objectif. Pour autant, les plus développées présentent des contraintes : l’hydroélectricité est contrainte par des réalités physiques, l’éolien comme le solaire le sont par l’absence de solutions de stockage économiquement attractives. Il y a une autre source renouvelable, l’énergie tirée du sol, relativement négligée et en tous les cas, encore méconnue, qui pallie les questions d’intermittences, est abondante et garantit l’indépendance énergétique pour le chauffage. Des majors du pétrole investissent le domaine, des start-ups se créent et apportent de nouvelles solutions, techniques ou économiques. En attendant une décarbonation complète du gaz, cette note se propose de faire un état des lieux des marchés de la géothermie (chaleur, froid et électricité).
COMBUSTIBLE NUCLÉAIRE : LA FACE CACHÉE DU GAZ RUSSE ?
Télécharger : marché de l’uranium 29032022
Résumé : L’invasion de l’Ukraine par la Russie a mis en lumière la dépendance de l’Europe continentale aux hydrocarbures russes, gaz et pétrole compris. Mais la Russie a aussi mené une stratégie très offensive ces 10 dernières années sur le marché du nucléaire, développant la construction de centrales comme celui de la filière du combustible au sein d’un conglomérat qui intègre l’ensemble de la chaîne de valeur. Plusieurs pays de l’UE sont dépendants du nucléaire russe. Au moment où le nucléaire est compris comme une énergie de transition nécessaire pour décarboner l’économie (i.e. sortir des hydrocarbures) dans le cadre de la transition énergétique, cette note fait le point sur l’amont et l’aval de la filière nucléaire.
ORGANISATION TERRITORIALE DE L'ENERGIE : QUELS BILAN ET PERSPECTIVES AVEC LE VOLET TRANSITION ENERGETIQUE DU PLAN DE RELANCE ?
Télécharger : Organisation territoriale de l’énergie 12032021
Résumé : En 2015, plusieurs Lois (MAPTAM, NOTRe) organisaient la transition énergétique au niveau des territoires en redessinant les compétences des collectivités. Cinq ans après et plusieurs Lois et programmations sur l’énergie (LTCEV, Loi Mobilités, PPE, SNCV…), où en sont les collectivités sur le volet énergie ? Quelles sont leurs perspectives dans le cadre du volet transition énergétique du Plan de relance annoncé par le Gouvernement ? Cette note élaborée conjointement par SEA Conseil et Julhiet Sterwen se propose de donner un éclairage sur ces questions avec des illustrations des actions menées par diverses collectivités.
OÙ EN EST-ON DE LA FOURNITURE D'ÉLECTRICITÉ ? Fin de l’Arenh et focus sur le marché des particuliers (nov. 2020)
Télécharger : SEA Fourniture Electricité 112020
Résumé : Les discussions actuelles sur l’évolution du mécanisme de l’Arenh sont l’occasion de revenir sur la constitution du système électrique français et de s’interroger sur l’application de l’ouverture à la concurrence sur ce marché – en particulier sur le marché des particuliers – et ses conséquences sur l’organisation du secteur.
CHANGEMENT CLIMATIQUE : 10 REALITES EN 10 JEUX DE DONNEES ECONOMIQUES (JUIN 2020)
Télécharger : SEA Changement Climatique 062020
Résumé : L’urgence de la lutte contre le changement climatique semble être enfin actée (i.e. reconnaissance de son origine, danger du statuquo, nécessité d’agir), même si la route est encore longue vers une société décarbonée. L’objet de cette note est de présenter certaines réalités du monde de l’énergie et du changement climatique, notamment à partir de travaux d’économistes et de poser la question des priorités en termes d’actions au début de cette nouvelle décennie qui a commencée avec une pandémie et une crise.
ENTREPRISE ET ENERGIE : CE N'EST PLUS SEULEMENT UNE QUESTION D'OPTIMISATION DES ACHATS (Avril 2020)
Télécharger : SEA Entreprises et Energie 042020
Résumé : La problématique « énergie » a longtemps été abordée par la fonction achats dans les entreprises, notamment pour répondre à la fin des TRV et l’ouverture des marchés à la concurrence. Dans le cadre du Plan Climat de la France, de la transition énergétique plus que jamais nécessaire en cette période, et au-delà des Lois récentes (Plan-Climat, LOM), la question de l’énergie doit aujourd’hui être abordée de manière beaucoup plus globale par les consommateurs, y compris les entreprises, d’où l’émergence de véritables fonctions dédiées auxquelles les opérateurs et de nouveaux entrants répondent avec le développement de nouveaux services. On peut espérer que cette approche climat / énergie se renforcera dans l’après crise sanitaire et économique que nous traversons.
LA COMMERCIALISATION DE LA LITTERATURE GENERALE ET DU ROMAN CONTEMPORAIN : ETAT DES LIEUX (novembre 2019)
Télécharger : SEA CommercialisationLivre 112019
Résumé : En 10 ans, le marché du livre n’a jamais été autant bouleversé, entre autre par l’arrivée du numérique (ventes online, autoédition, ebooks, réseaux sociaux), le secteur se redéfinissant petit à petit (concentration dans l’édition, mouvements dans le commerce de détail, etc.). Cette note se propose de faire un état des lieux du marché français avec des comparaisons avec le marché américain et de poser la question du futur de la commercialisation du livre de fiction.
L'AVENIR ENERGETIQUE EST ELECTRIQUE (juin 2018)
Télécharger : SEAFuturelectrique – 201807
Résumé : Avec les entrées récentes de Shell et Total dans la fourniture d’énergie, après des investissements sur d’autres maillons de la chaîne de valeur du gaz et de l’électricité, la question de savoir de quoi le futur énergétique sera fait ne se pose plus : d’électricité, semblent répondre ces groupes pétroliers dont les investissements ne reflètent pas juste une diversification, mais la vision d’un futur électrique (qui ne sonne pas encore le glas du pétrole pour autant), portée par leurs analyses comme celles de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) ou, comme l’a noté récemment le directeur des activités gaz et nouvelles énergies du Groupe Shell : “Nous ne voyons pas comment nous pouvons être un acteur majeur de l’énergie si nous ne devenons pas un acteur significatif de l’électricité.”.
SECTEUR DE L'ELECTRICITE : QUELLE TRANSITION ? (mars 2016)
Télécharger : SEAEvolutionSecteur032016
Résumé : Le secteur de l’énergie arrive à la fin d’un cycle, dominé par la déréglementation, la séparation des activités traditionnelles et l’ouverture à la concurrence, avec des impacts importants pour les acteurs historiques.
Un nouveau cycle s’annonce, venant transformer profondément la chaîne de valeur du modèle intégré, lié d’une part au développement des énergies renouvelables et au développement de l’efficacité énergétique et d’autre part à plusieurs évolutions technologiques à différents stades de maturité (stockage, smart grids, digitalisation,…).
LES GROUPEMENTS D'ACHAT VONT-ILS DEVENIR LA NORME POUR LES ENERGIES EN RESEAU ? (septembre 2014)
Résumé : Si les groupements d’achat d’énergies sont apparus avec l’ouverture compliquée des marchés (groupements multi-sites, voir multi-pays initiés par des entreprises), la tendance se confirme avec l’ouverture sur le marché du gaz en réseau (fin des TRV pour les gros consommateurs), comme dans la perspective de la fin des Tarifs Jaunes et Verts dans l’électricité (Loi NOME). Cette tendance voit notamment l’extension des groupements initiés par des acteurs privés à des acteurs publics, voiré des groupements mixtes comme des groupements de particuliers. Plusieurs types d’initiateurs émergent, modifiant la relation commerciale dans la fourniture d’énergies.
ENTREPRISES LOCALES D'ENERGIE (ELE) QUELLES REALITES ? (septembre 2013)
Résumé : Lorsque l’on évoque les ELE (Entreprises Locales d’Energies, émanations de collectivités locales), on se réfèrere le plus souvent aux ELD (Entreprises Locales de Distribution), d’abord parce qu’elles représentent les ELE historiques dans le paysage énergétique et que leur création et leur développement correspondent à l’une des compétences fondamentales des communes, la propriété des réseaux d’électricité et de gaz en réseau. Mais depuis la dérèglementation des marchés énergétiques comme de la décentralisation, les collectivités se sont réapproprié les questions liées ? l’énergie et dans ce contexte, ont développé des ELE. Si les ELD ont engagé de lourdes adaptations dans le cadre de l’ouverture des marchés, d’autres collectivités ont et abordent l’énergie à travers la création de nouvelles structures. L’objectif de cette note est de dresser un panorama des ELE en France.
DE QUOI EST FAIT LE PRIX FINAL DE L'ÉLECTRICITÉ ? (janvier 2012)
Télécharger : seaPrixdelélctricité_janv2012.pdf
Résumé : De quoi est fait le prix final de l’électricité ?
La question est anodine et la réponse beaucoup plus complexe en comparaison du prix d’une commodité classique. Car au-delà des coûts associés à l’électron (production, transport, distribution, commercialisation, en suivant la chaîne de valeur classique de l’industrie) et derrière des acronymes multiples composant la facture (CSPE, TCFE, CTA, etc.), on trouve des systèmes industriels qui, depuis dix ans, n’ont cessé d’être réinventés et déconstruits et qui continuent de l’être. Et au-delà d’un système industriel en constante évolution (la Loi NOME rajoutant une étape), le prix de l’électricité comporte également le financement de filières industrielles comme des éléments clés de solidarité nationale. Dans une période compliquée où la question du nucléaire revient au centre du débat énergétique, il n’est pas inutile de réviser les fondamentaux de ce qui fait un système industriel pensé il y a 65 ans, déconstruit depuis 10 ans et qu’il est nécessaire de repenser à nouveau.
LA DISTRIBUTION D'ÉLECTRICITÉ EN FRANCE, QUELLES ÉVOLUTIONS ? (janvier 2011)
Télécharger : SEA-ACR-EvolDistri-Janv-2011.pdf
Résumé : La distribution d’électricité en France, quelles évolutions ?
Organisation territoriale de l’énergie et évolution des métiers
Durant la dernière décennie, la chaîne de valeur des industries électriques et gazières a subi de profondes évolutions structurelles. La distribution n’a pas échappé à ces changements, notamment avec la séparation de la distribution et de la fourniture pour les entreprises de plus de 100 000 clients (EDF, GDF Suez, les ELD concernées). En parallèle, les autorités organisatrices de la distribution publique et de la fourniture de l’électricité et du gaz se sont organisées, renforçant notamment leur coopération à travers la départementalisation. Ces mouvements s’inscrivent dans le cadre d’une évolution du paysage des acteurs du monde énergétique, dans un contexte réglementaire incertain (réforme des Collectivités Territoriales, Loi NOME) mais également dans une période qui nécessite plus que jamais l’ouverture d’un débat autour des infrastructures électriques.
LA PRODUCTION D'ELECTRICITE EN FRANCE : 2010, ANNEE DE TOUS LES CHANGEMENTS ? (Avril 2010)
Résumé : Après 10 ans d’ouverture des marchés et dans la perspective de la Loi NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité), il paraît utile de se poser la question de savoir qui sont les producteurs d’électricité en France. Si, bien sûr, EDF, de par les choix industriels réalisés par la France, est le principal producteur, il n’en reste pas moins que le paysage de la production d’électricité a évolué – enchères, accords entre EDF et des nouveaux entrants, développement de la production décentralisée d’origine renouvelable, et devrait encore évoluer en profondeur – future promulgation de la Loi NOME, ouverture à la concurrence des concessions hydroélectriques, … L’objet de ce document est avant tout de dresser un panorama des producteurs d’électricité en France et de poser les questions sur l’ouverture des marchés.
1999 - 2009 : APRES 10 ANS D'OUVERTURE DES MARCHES ENERGETIQUES, OU EN SOMMES-NOUS ? (Janvier 2010)
Résumé : Après 10 ans d’ouverture des marchés de l’énergie à la concurrence, quel premier bilan peut-on faire ? C’est l’objet de cette présentation dans une double approche : à l’aune de la discussion de l’avant-projet de Loi NOME (pour Nouvelle Organisation du Marché de l’Électricité) qui pourrait créer une révolution dans le secteur, il semblait nécessaire de savoir si le secteur était enfin ouvert et si non, pourquoi, ensuite il s’agit d’apprécier comment les acteurs ont évolué – les grands énergéticiens comme le modèle public local.
RAPPORT CHAMPSAUR : L'ANNONCE DES NOUVELLES REGLES DU JEU ELECTRIQUE SUR LE MARCHE FRANCAIS ? (Juin 2009)
Résumé : La Commission Champsaur est-elle le déclencheur d’un Big Bang du marché français de l’électricité ?
Sur un marché encore dominé par les tarifs réglementés et sur lequel EDF détient la majeure partie des outils de production, ses conclusions apparaissent en tous les cas comme l’annonce d’une solution possible à l’ouverture réelle du marché de l’électricité.
Il reste néanmoins un certain nombre de points pratiques qui n’ont pas été abordés dans le rapport et de nombreuses questions sous-jacentes en terme d’applications.
L’objet de cette analyse est de faire le point sur les recommandations du rapport et de présenter les points de vue exprimés par les parties prenantes en attendant le débat parlementaire qui devrait avoir lieu ? l’automne 2009.
COMMENT SE CONSTRUISENT AUJOURD'HUI LES MARCHES DE LA FOURNITURE D'ENERGIE DE DEMAIN ? (Février 2009)
Résumé : Le cas du marché des particuliers
Le marché des particuliers est ouvert à la concurrence depuis le 1er juillet 2007. Dix-huit mois après, le bilan reste plutôt mitigé dans un contexte qui reste tendu : coexistence des tarifs régulés et de marchés, problèmes de sourcing en électricité, etc.
En parallèle du processus de l’ouverture à la concurrence, des contraintes fortes se développent autour des économies d’énergie : Grenelle de l’Environnement, Paquet Energie-Climat, etc.
Dans une démarche prospective, l’étude vise à comprendre l’évolution possible du marché de l’énergie aux particuliers (électricité et gaz) : de fournisseurs d’énergie(s), les opérateurs ne vont-ils pas devenir des commercialisateurs de services énergétiques ? Comment va évoluer la structure concurrentielle ? Quelles sont les données du marché à bien anticiper ?
LES CERTIFICATS BLANCS : UN VECTEUR DE L'OUVERTURE DES MARCHES ? (Décembre 2008)
Résumé :
Les CEE : un système qui commence à se roder.
La France doit maîtriser sa consommation énergique globale et doit diviser par 4 à 5 ses émissions de CO2 d’ici 2050 pour limiter les risques de changement climatique. Inspiré des modèles italiens et anglais, le système des Certificats d’Economies d’Energie (CEE) a été mis en place dans le cadre de la Loi POPE du 13 juillet 2005 sur le modèle des quotas d’émission de gaz à effet de serre, avec un objectif de travailler sur des gisements d’économie d’énergie existants, importants mais diffus, notamment dans les secteurs résidentiel et tertiaire.
Fondé sur un principe de mobilisation des acteurs du marché, le système des CEE impose aux fournisseurs d’énergies une obligation de résultat en termes d’économies à réaliser.
L’objectif global assigné porte sur un volume de 54 TWh cumac entre le 1er juillet 2006 et le 30 juin 2009. Si les deux ex-opérateurs dominants sont les plus obligés (les groupes EDF et GDF Suez cumulent près de 80% des obligations), l’ensemble des fournisseurs d’énergies est concerné (électricité, gaz mais aussi GPL, fioul domestique, vente de chaleur et de froid).
Vers une offre structurée de solutions d’efficacité énergétique
A six mois de la fin de cette première période, quel bilan peut-on en tirer ? Tout d’abord le bilan quantitatif. Après une période d’adaptation (outils méthodologiques, SI, offres, partenariats entre fournisseurs d’énergie et prestataires), le dispositif connaît une forte accélération : selon les estimations de la DGEMP, au 1er septembre 2008 les CEE cumulaient 25 TWh d’économies (contre 13,9 à février 2008, soit une progression de 80% sur 7 mois), pour 436 certificats délivrés ? 107 bénéficiaires. Si l’objectif ? juin 2009 est loin d’être atteint (46%), il semble 1) que le système soit entré dans un rythme de croisière, 2) que les opérateurs aient trouvé à tirer parti du système, notamment à destination du marché de masse.
Ces contraintes lourdes pour les fournisseurs d’énergies semblent avoir été transformées en opportunités. D’une part parce que les pénalités en cas de manquement aux obligations sont importantes (2 Euros / MWh économisé manquant – soit une valeur de plus de 1 Milliard d’Euros pour les 54 TWh concernés) et d’autre part pour répondre à une évolution de la demande.
Ce dernier aspect – répondre aux attentes des consommateurs en matière de maîtrise de la consommation – a incité les opérateurs à développer leurs offres et à devenir non plus de simples fournisseurs d’énergies mais à offrir des solutions de services (convaincre les clients, leur apporter informations, conseils et solutions d’efficacité énergétique).
D’une contrainte à gérer, les CEE semblent ainsi avoir été pour les opérateurs un outil de développement marketing : monter des offres (jusqu’à la bonification de prêts), développer les partenariats avec les professionnels du bâtiment (immobilier, filières électriques, chauffage, etc.) et mobiliser leur réseau commercial sur une nouvelle approche client.
Les conséquences du Grenelle
Dans la continuité de la Loi Pope, les travaux du Grenelle de l’Environnement ont notamment mis l’accent sur le bâtiment qui génère annuellement 25% des ?missions de CO? et représente 46% des consommations d’énergie en France. Ainsi, trois axes ont été défini avec un objectif de développement des bâtiments à énergie positive d’ici à 2020 : la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les consommations d’énergie et l’utilisation d’énergies renouvelables. L’une des conséquences est la possible multiplication (par 5 à 10) des quotas de CEE.
Dans cette perspective, les opérateurs devront continuer à développer et renforcer les offres de services (innovation marketing, partenariats) sur un marché? des services énergétiques qui pourrait également voir une recomposition de l’environnement concurrentiel.
Les CEE seraient in fine vertueux, incitant les opérateurs à se réinventer à travers des offres intelligentes couplant vente d’énergies et de services associés nécessaire à l’adaptation des modes de consommation.
Article paru dans le n° de Décembre 2008 d’Europ’Energies
MARCHE DU PHOTOVOLTAIQUE : APRES L'EOLIEN, LE NOUVEL ELDORADO ? (Novembre 2008)
Résumé : Il semble que les conditions soient enfin remplies pour le développement du marché photovoltaïque : l’énergie solaire devient économiquement plus attractive dans un contexte d’amélioration des technologies et d’augmentation des prix de l’énergie fossile. A 2020, le marché pourrait croître de 20 à 30 fois par rapport à aujourd’hui.
Néanmoins, sur un secteur qui se structure, des conditions clés devront être remplies dans un marché en phase de développement : les régulateurs vont devoir continuer d’accompagner efficacement le développement de la filière, les producteurs de composants vont devoir baisser leurs coûts, les développeurs vont être encore contraints d’investir sur des technologies qui restent incertaines.
LES ENTREPRISES LOCALES DE DISTRIBUTION (ELD) SONT-ELLES L'AVENIR DES NOUVEAUX ENTRANTS ? (Octobre 2008)
Résumé : Pourtant toutes créées au début du 20ème siècle, les Entreprises Locales de Distribution ont longtemps été ignorées du paysage énergétique français. En effet, ces entreprises séculaires ont souvent été soit ignorées, soit considérées comme une anomalie dans un système dominé par les deux opérateurs issus de la Loi de nationalisation de 1946.
Après plus de 10 ans d’ouverture des marchés énergétiques en France, il semble qu’elles apparaissent enfin comme des acteurs avec lesquels le marché va se construire.